ProTeam Filippo Conca : “J’ai déjà appris tellement de choses pendant mes premiers mois en tant que pro. »

Nous avons discuté avec Filippo Conca de ses premiers mois en tant que cycliste professionnel.
Général 12 septembre 2021

Cette année, Filippo Conca, âgé de 22 ans, est devenu cycliste professionnel chez l’équipe Lotto Soudal. Dans sa première course, le Tour de la Provence, l’Italien a directement fait un début de rêve chez les pros. En effet, il a remporté la victoire du classement de meilleur grimpeur. Le coureur lombard a pu goûter aux courses WorldTour telles que les Strade Bianche, le Tour du Pays basque et récemment la Bretagne Classic. Nous avons discuté avec Filippo Conca de ses premiers mois en tant que cycliste professionnel.

Votre première année en tant que pro, comment se déroule-t-elle ? Est-ce ce que vous attendiez ?

Ma première course avec Lotto Soudal était un coup dans le mille. J’ai immédiatement remporté le maillot de meilleur grimpeur pendant le Tour de la Provence. Je ne m’y attendais pas, mais je me sentais très bien et j’ai pu suivre l’échappée. J’avais accumulé suffisamment de points pour prendre la tête du classement. Cependant, mes premiers mois en tant que pro n’étaient pas toujours rose. Le passage de la catégorie U23 vers le WorldTour est assez grand et j’ai directement participé à un bon nombre de courses du niveau WorldTour. La grande différence entre le niveau des espoirs et le niveau WorldTour est avant tout la vitesse, mais il y a aussi plus de chaos dans les courses U23 et parfois, la tactique disparaît un peu en arrière-plan. Au niveau WorldTour, la course se déroule souvent de manière plus organisée.

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Quel était votre plus beau souvenir jusqu’à présent ? Et le moins beau… ?

Le plus beau souvenir de cette année était sans doute ma participation aux Strade Bianche, ma première course en tant que pro et jusqu’à présent la seule course italienne que j’ai faite. Un autre beau moment était le Tour de Pologne, où notre coéquipier Tomasz MarczyÅ„ski, qui termine sa carrière à la fin de cette saison, était mis à l’honneur. J’ai vécu le moins beau souvenir pendant le Tour de Suisse. Après un stage d’altitude à Livigno, je suis apparu au départ en bonne condition, mais malheureusement une vilaine chute m’a arrêté. J’ai eu une infection au bras, qui m’a affecté encore pour longtemps.

Comment le trouvez-vous de faire du cyclisme dans l’équipe Lotto Soudal, entre beaucoup de jeunes et des coureurs expérimentés ?

Les jeunes coureurs de l’équipe peuvent apprendre beaucoup de choses des champions expérimentés tels que Philippe Gilbert, John Degenkolb, Tim Wellens et Thomas De Gendt. Il est magnifique de pouvoir utiliser leur expérience et leur savoir-faire. Pendant mes premiers mois en tant que pro, j’ai déjà appris plein de choses au niveau de la compréhension de la course, de décisions tactiques et de positionnement.

En plus d’être un cycliste, vous êtes également étudiant. Comment combinez-vous les deux ?

J’étudie l’économie et la gestion et je viens de terminer ma deuxième année. Il me reste encore une année, mais je réussis bien à combiner les études et le cyclisme. Heureusement, en tant qu’athlète professionnel, je peux profiter de quelques privilèges. Ainsi, je peux répartir mes études sur l’année entière et j’ai six sessions d’examen contrairement aux étudiants ordinaires, qui n’en ont que deux. J’avais également l’avantage d’avoir pas mal de préconnaissances. Le fait que la matière n’est pas entièrement nouvelle me rend la vie un peu plus facile.

Que vous porte le reste de la saison et vous réjouissez-vous déjà de l’année prochaine ?

En ce moment, je me prépare aux courses italiennes d’automne telles que le Giro dell’Emilia, le GP Piémont, le Tour de Lombardie… Vu que j’habite près du Lac de Côme, ce sont toutes des courses dans ma région. Par conséquent, je connais très bien le parcours et j’espère pouvoir finaliser programme italien entier. Je me réjouis d’assister mes coéquipiers le mieux que possible.

Le but de l’année prochaine est de gagner une course. Je suis conscient qu’avec ma condition actuelle je dois assumer un rôle d’aide. Pour l’année prochaine, j’espère d’avoir la liberté d’attaquer et d’obtenir ainsi de beaux résultats. Je rêve également de participer au Tour d’Italie, où il y a relativement plus de chances pour les fuyards.

Images: Photo News.

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