ProTeam Liam Slock: « Je suis un véritable rouleur »

Slock, 22 ans, fera ses grands débuts chez les pros au GP La Marseillaise.
Général 27 janvier 2023

Liam Slock, 22 ans, fera ses grands débuts chez les pros au GP La Marseillaise. Tout comme Lennert Van Eetvelt, le coureur de Lochristi quitte Lotto Dstny Development Team pour rejoindre le noyau pro de léquipe belge. Juste avant ses premiers tours de roues dans le peloton professionnel, Slock évoque ses attentes, ses ambitions et son passage dans léquipe de développement.

Ton premier stage avec Lotto Dstny vient de sachever, as-tu déjà appris de nouvelles choses?

« En stage, on remarque vite que tout est plus professionnel. On sentraîne également très dur chez les espoirs, mais en tant que professionnel, il faut suivre un programme un peu plus strict. Cest fantastique de pouvoir sentraîner avec des coureurs aussi expérimentés, jessaie dapprendre le plus de choses possible. Le groupe sest montré très accueillant envers les nouveaux coureurs, cest dautant plus agréable. »

Quattends-tu de ta première année chez les pros?

« Le plus important sera de découvrir comment les choses se passent chez les pros. Jaimerais également faire lun ou lautre bon résultat. Je sais que je devrai aussi me mettre au service de léquipe, mais jespère pouvoir également tenter ma chance de temps à autre. »

Quel genre de coureur est Liam Slock?

« Je suis plutôt de type rouleur, cest ma principale qualité. Je peux pousser fort et longtemps. Je suis un battant et abandonner ne fait pas partie de mon vocabulaire. Je sais depuis la catégorie espoirs que je dois morienter dans cette voie: tenter de gagner des étapes en prenant léchappée, comme la fait Brent Van Moer au Dauphiné, par exemple. Mais la priorité sera avant tout de progresser pas à pas. »

Quelle course te fait le plus envie?

« Paris-Roubaix. En tant que Belge, jaurais peut-être dû dire le Tour des Flandres, mais ce sont pourtant bien les pavés de Roubaix qui me font rêver. Malheureusement, je nai jamais pu participer à la course espoirs en raison de blessures et du covid, mais jespère bien rattraper le temps perdu chez les pros. »

Tu tapprêtes à faire tes débuts chez les pros au GP La Marseillaise.

« Oui, cest une course difficile et les jambes risquent sans doute de piquer. Ce sera un bon premier test pour voir où jen suis et pour voir ce que je devrai améliorer. À titre personnel, la barre ne sera pas mise trop haut, je vais surtout essayer de faire mon boulot du mieux possible pour aider léquipe. Avec Arnaud De Lie, on a un mec très fort et rapide au départ. »

Tout comme Lennert Van Eetvelt, tu quittes léquipe de développement pour rejoindre le noyau pro. Que retiendras-tu de cette période?

« Jy ai passé deux ans et cest pour linstant la meilleure période de ma carrière. Lencadrement y est idéal et toute léquipe possède un très bon niveau, ce qui permet de saméliorer presque automatiquement. Ça fait dailleurs plaisir de retrouver plusieurs visages familiers dans léquipe pro. »

Quel est ton meilleur souvenir avec léquipe de développement?

« Ce serait trop simple de choisir un succès, je vais plutôt évoquer un souvenir du Tour de Bretagne. Dans une étape de 220 kilomètres, jai manqué léchappée matinale et jai donc essayé de boucher un écart de 330’’ avec mon coéquipier Lars Van Ryckeghem. Nous y sommes finalement parvenus mais ça na finalement servi à rien puisque nous avons été à nouveau repris dans le dernier tour. Mais ça reste un bon moment que lon évoque encore souvent. »

Quel est ton endroit favori pour tentraîner?

« Jhabite à Lochristi et les Ardennes Flamandes sont donc à un jet de pierre. Mais je préfère un dénivelé plus important, comme dans les Ardennes par exemple. Avec son climat agréable, le région de Calpe, en Espagne, est encore un peu plus sympa. »

Images: Photo News & Facepeeters.

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