Ladies Mette Jensen Egtoft réalise son rêve d’enfant chez Lotto Dstny

C’est à l’âge de 19 ans que la Danoise Mette Jensen Egtoft (22 ans) s’est rendue pour la première fois en Belgique afin de poursuivre ses rêves de cyclisme. Après plusieurs saisons en club, la coureuse évolue depuis cette année au sein de Lotto Dstny Ladies, où son programme lui a permis de prendre part à des courses telles que le Tour des Flandres et Liège-Bastogne-Liège. « J’ai tellement appris grâce à l’équipe. J’ai participé à des courses qui me faisaient rêver par le passé. »

C’est en tant que spectatrice que Mette Jensen Egtoft est entrée en contact avec le cyclisme. « Mon frère et ma soeur faisaient du vélo. J’allais de toute façon les voir, donc je me suis dit que je pouvais m’y mettre moi aussi. C’était surtout pour moi une manière de voir des amis chaque semaine et de passer du temps à l’extérieur. »

Le cyclisme féminin n’en est qu’à ses débuts au Danemark, c’est pourquoi Egtoft s’est rapidement tournée vers les clubs belges et néerlandais : « Le cyclisme est bien vivant au Danemark, mais principalement chez les hommes actuellement. Il est plus difficile de trouver une équipe ou une course pour dames. Quand j’étais chez les juniors, j’ai fait quelques courses en Belgique et je suis entrée en contact avec des clubs locaux. C’est pourquoi je me suis rendue en Belgique, car le cyclisme féminin y est plus développé. »

La Danoise a donc rejoint les rangs de Lotto Dstny Ladies en début de saison. « C’est un réel honneur de rouler pour cette équipe. Quand j’étais enfant, j’étais une grande fan de Lars Bak (qui a porté les couleurs de Lotto Belisol puis de Lotto Soudal entre 2013 et 2018), cela fait donc longtemps que je suis l’équipe. »

« L’encadrement professionnel, le programme attractif et la bonne ambiance entre les coureuses permettent à chacune de se concentrer pleinement sur son développement. Nous avons beaucoup à apprendre de Dirk Onghena et de Grace Verbeke. Grace a elle-même gagné de grandes courses, elle sait donc ce dont nous avons besoin pour donner le meilleur de nous-mêmes. », explique la coureuse. 

pour Egtoft, difficile de citer les enseignements les plus importants de sa saison. « J’ai déjà tant appris, c’est difficile de ne retenir qu’une seule chose. Mais si je ne devais tirer qu’une seule leçon cette saison, ce serait de vraiment rouler en équipe. La prestation collective est plus importante que la performance individuelle. Dans les années qui viennent, j’aimerais également développer mes qualités de grimpeuses. »

La Danoise de 22 ans peut parler d’un printemps plutôt réussi : « L’an passé, une blessure au genou m’a gardée sur le bord de la route durant les classiques printanières. Je souffrais d’une surcharge qui persistait à cause d'une inflammation de mes articulations. Je rêvais alors d’être au départ de ces courses, c’est maintenant chose faite et je suis très heureuse. »

« Mon plus beau moment, c’était le Tour des Flandres. Non pas pour le résultat, mais pour l’expérience. C’est une course tellement mythique, avec une ambiance si particulière, ça ne s’oublie pas. La 6ème place de Katrijn (De Clercq) à Mouscron fait également partie des beaux moments de la saison. Notre équipe a parfois manqué le podium de peu ces derniers mois, j’espère qu’on parviendra à y placer une de nos coureuses cette saison. »

Officiellement, Egtoft réside toujours au Danemark, où elle assure quelques intérims dans une école, mais elle passe en réalité la plus grande partie de l’année en Belgique : « L’équipe fournit un logement en Belgique aux coureuses étrangères. Je vis donc ici quelques mois par an avec Wilma (Aintila), Kristýna (Burlová) et Marla (Sigmund). C'est très agréable, car nous pouvons parler, cuisiner et nous entraîner ensemble. C’est sympa d’avoir un point d’ancrage même quand on est loin de chez soi. »

Images: Facepeeters.