Ladies Lotte Kopecky sur le report des Jeux Olympiques: "Je comprends, mais je me sentais prête."

Elle comprend tout à fait la décision des organisateurs compte tenu de la crise actuelle du coronavirus.
Général 24 mars 2020

Lotte Kopecky n’était pas surprise cet après-midi quand elle a appris que les Jeux Olympiques de Tokyo, qui devaient avoir lieu du 24 juillet au 9 août prochains, étaient reportés à 2021. La coureuse belge comprend tout à fait la décision des organisateurs compte tenu de la crise actuelle du coronavirus. Lotte devait y défendre les couleurs de la Belgique avec Jolien D’hoore dans la course par équipe et l’une d’entre elles devait également prendre part à l’omnium. 

Lotte Kopecky: « Ces derniers jours, je sentais bien que les Jeux allaient être reportés. Surtout depuis l’annonce du Comité Olympique du Canada, qui a fait savoir qu’ils ne participeraient pas aux Jeux Olympiques si ceux-ci devaient avoir lieu cet été. L’Australie a elle aussi émis quelques réserves et j’ai également lu qu’un membre du Comité Olympique International avait dit que les JO ne se tiendraient pas cette année. L’annonce officielle du report des Jeux est elle tombée plus tôt que prévu. »

« Ce report est très décevant évidemment, car comme bon nombre d’athlètes, je me réjouissais d’y être. Je me sentais prête, comme je me sentais prête pour le printemps sur route. Cependant, la santé passe avant tout. C’est pourquoi cette décision est plus que compréhensible. De plus, certaines personnes ne peuvent pas s’entraîner correctement dans ces conditions. »

« C’est bien que nous soyons fixés dès à présent pour les JO, ça nous évite de devoir rester dans l’incertitude pendant plusieurs semaines encore. A présent, on attend de savoir quand les courses cyclistes pourront reprendre. J’ai pris une semaine de repos, avec quelques exercices de force et quelques sorties à pieds. Cette semaine, je suis de retour sur le vélo. On verra bien quand les prochaines courses pourront avoir lieu, mais notre santé passe avant tout le reste pour le moment. »