ProTeam Florian Vermeersch préface son quatrième Tour des Flandres

La grand-messe des classiques flamandes, le Tour des Flandres, se déroule ce dimanche 2 avril.
Race 31 mars 2023

La grand-messe des classiques flamandes, le Tour des Flandres, se déroule ce dimanche 2 avril. Sur les 270 kilomètres que compte le parcours, le peloton affrontera les côtes qui ont fait la renommée de l’épreuve, comme le Koppenberg, le Vieux Quaremont ou le Paterberg. Lotto Dstny sera au départ avec six Belges dans sa sélection: Jasper De Buyst, Sébastien Grignard (qui remplace Cedric Beullens, malade), Arjen Livyns, Frederik Frison, Brent Van Moer et Florian Vermeersch. L’Australien Caleb Ewan effectuera lui ses débuts sur le Ronde.

Quatrième participation consécutive pour Florian Vermeersch

Florian Vermeersch, 24 ans, prendra le départ du Ronde pour la quatrième fois consécutive. Le coureur de Lotto Dstny compte bien laisser derrière lui les ennuis de ces dernières semaines et faire partie des atouts majeurs de l’équipe sur « ses » routes. 

« Oui, j’ai connu pas mal de malchance lors des dernières courses mais ça fait partie du jeu, surtout sur ces routes flamandes où le danger peut survenir à chaque virage », commence Vermeersch. « Il faut maintenant oublier tout ça et se concentrer sur le Ronde. Nous avons une bonne équipe et nous voulons nous montrer lors de ce « Vlaanderens Mooiste ». Derrières les grands favoris Van Aert, Van der Poel et Pogacar, je pense que la concurrence sera très serrée. Personnellement, je préfère rester prudent et viser un top vingt, mais beaucoup d’autres coureurs peuvent espérer un résultat semblable. »

La créativité comme mot d’ordre

Pour Vermeersch, la tactique de course de Lotto Dstny est très claire. « Tout le monde sait que peu de coureurs seront capables de suivre une accélération des trois grands favoris. C’est pourquoi il ne faudra pas attendre la fin pour tenter quelque chose. On ne peut pas se permettre d’attendre l’enchaînement Vieux Quaremont-Paterberg, sinon la mission sera encore plus difficile. Il est de plus en plus difficile d’anticiper le déroulement d’une course, c’est pourquoi il faudra être créatif. C’est pendant la course que la tactique se mettra en place. »

La connaissance du parcours comme atout principal

« Je connais ces routes flamandes comme ma poche, c’est mon atout principal. C’est une course longue et les ascensions sont difficiles, mais une bonne connaissance du parcours est un avantage. Beaucoup de scénarios sont envisageables mais j’espère être présent à l’avant, avoir un impact sur la course et aider l’équipe à décrocher le meilleur résultat possible », conclut Florian Vermeersch.

Images: Photo News.

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