ProTeam Florian Vermeersch 12ème au terme d’un très bon Tour des Flandres

Le coureur de Lotto Dstny Florian Vermeersch a pris la douzième place du Tour des Flandres au terme d’une très bonne course. Le Belge de 24 ans avait annoncé vouloir anticiper et c’est exactement ce qu’il a fait. Cette tactique s’est avérée payante pour Vermeersch: il a tenu bon à l’avant de la course avant de lâcher prise dans la dernière montée du Vieux-Quaremont. Épuisé, c’est finalement en douzième position que Vermeersch a franchi la ligne à Audenarde.

La course a véritablement débuté dans le Molenberg, à 100 kilomètres de la fin. Juste après le sommet, Vermeersch a bondi pour rejoindre un groupe intéressant. Sur le Berg ten Houte, ce dernier est revenu sur l’échappée matinale, où se trouvait Jasper De Buyst.

Avec le premier enchaînement Vieux-Quaremont-Paterberg en vue, le peloton accusait un retard de trois minutes. L’avant-dernière ascension du Vieux-Quaremont a donné lieu à une véritable explosion du côté des favoris. Distancé sur le Hotond, Vermeersch est tout de même parvenu à rentrer dans la roue de Van der Poel et Pogacar. Le dernier passage dans le Vieux-Quaremont s’est avéré fatal pour Vermeersch, mais le coureur de Lotto Dstny ne s’est pas laissé abattre et a gardé le cap pour décrocher une belle douzième place à Audenarde. 

C’est totalement épuisé que Vermeersch a rallié l’arrivée à Audenarde. « Je pense que je n’avais jamais puisé aussi loin pendant une course », a-t-il déclaré après l’arrivée. « J’ai donné tout ce que j’avais et je dois donc me satisfaire de cette place tout juste en dehors du top dix. Ma course a commencé juste après la montée du Molenberg. J’ai vite compris que ce groupe allait être dangereux et j’ai fait la jonction en compagnie de Pedersen. Ça s’est avéré être le bon choix. On a vite pris beaucoup d’avance et j’espérais que ce groupe allait se battre pour la victoire. Je pensais  qu’on était bien partis, mais Van Aert, Van der Poel et Pogacar ont finalement réussi à boucher le trou. »

« J’avais vraiment difficile sur le Oude Kruisberg mais j’ai heureusement pu reprendre le sillage de Van der Poel et Pogacar. Dans la dernière montée du Quaremont, c’en était définitivement fini pour moi, mais il me restait encore un énorme morceau en solitaire en direction d’Audenarde, où je suis arrivé exténué. Je suis surtout heureux d’avoir pu mettre les ennuis de côté aujourd’hui. J’irai à Paris-Roubaix avec de bonnes sensations », conclut Florian Vermeersch.

Image: Photo News.