Ladies Wilma Aintila: "Je veux trouver ma place dans le peloton élite"

C’est sous les couleurs de Lotto Dstny que Wilma Aintila a fait son entrée dans le peloton élite lors de la Danilith Nokere Koerse en mars dernier. La Finlandaise de 19 ans tire un bilan positif de ses premiers mois au sein de l’équipe et elle nous livre ses attentes et ses ambitions pour l’avenir.

Avec un père actif au sein de la fédération finlandaise de cyclisme, Wilma Aintila a rapidement contracté le virus du vélo: « Chez nous, le vélo est une vraie activité familiale. J’ai commencé à rouler avec mon père, mon frère et ma soeur quand j’avais dix ans. Très vite, j’ai remarqué que j’avais certaines prédispositions pour cela. En Finlande, il n’y a pas vraiment de culture du vélo et je suis donc partie courir à l’étranger quand j’avais quatorze ans. C’est comme ça que je suis entrée en contact avec Lotto Dstny Ladies et que j’ai sauté le pas vers le peloton élite. »

Alors âgée de 16 ans, Aintila a déménagé en Suède pour y suivre un cursus spécialement orienté vers le cyclisme: « tous mes amis sont coureurs et j’ai donc pu me concentrer à fond sur le vélo. Ils comprennent que le cyclisme passe avant tout. Je serai bientôt diplômée et je pourrai alors me consacrer à 100% à ma carrière cycliste. »

Quelles sont tes attentes pour cette première année dans le peloton élite?

« Je veux tout d’abord apprendre autant que possible. Il y a une grande différence entre les espoirs et les élites, tout est plus professionnel chez Lotto Dstny. Le peloton est plus grand, le matériel est de meilleure qualité et les schémas nutritionnels sont plus détaillés. Tout ça me procure encore davantage de motivation et me permet de devenir meilleure en tant que coureuse. Avec l’aide de l’équipe, je souhaite progresser petit à petit pour trouver ma place dans le peloton élite. Je souhaite également aider l’équipe à décrocher de bons résultats. »

Quel bilan peux-tu tirer de tes premiers mois avec l’équipe et de la transition vers le peloton élite? 

« C’est vraiment tout ce dont j’avais rêvé. J’ai pris part à quelques belles courses et j’ai reçu le soutien d’une équipe solide. L’équipe consacre vraiment de l’attention à chaque coureuse, ça nous a permis à toutes de progresser rapidement. Le moment le plus fort était pour moi le Tour de Normandie, où notre équipe a progressé de jour en jour. J’ai déjà quelques grandes courses au compteur et je ne compte pas m’arrêter là. »

Quelle épreuve aimerais-tu un jour ajouter à ton palmarès?

« Les classiques ont une place spéciale dans mon coeur. J’aime les courses sur le plat, où l’on doit beaucoup travailler et de préférence sous la pluie. Le rêve ultime serait Paris-Roubaix. »

Images: Facepeeters.